Projet de complexe écorésidentiel et de grand parc à Molenbeek et Berchem-Saint-Agathe
L'un des complexes résidentiels les plus écologiques de Bruxelles sera présenté en détail aux riverains prochainement. Situé à la limite de Molenbeek-Saint-Jean et de Berchem-Sainte-Agathe, High Park comptera 101 appartements économes en énergie et quelque 1.700 m² de toitures végétalisées. Fait des plus remarquables, les habitants du quartier disposeront d'un tout nouveau parc d'une superficie équivalant à environ dix terrains de football. Ce chantier de construction à neuf répondra à l'afflux de milliers de nouveaux arrivants auquel les communes bruxelloises devront faire face dans les années à venir. Il valorise l'ensemble de la région bruxelloise.
Bruxelles est en plein essor. Selon le Bureau fédéral du Plan, de 2015 à 2025, la population de la Région de Bruxelles-Capitale devrait s'enrichir d'un peu plus de 101.000 âmes, soit environ 10.000 habitants par an. Cette forte croissance s'observe en particulier dans les communes de Molenbeek-Saint-Jean et de Berchem-Sainte-Agathe. Le nombre d'habitants de cette dernière localité devrait même passer de 23.927 à 26.800 dans les années à venir. C'est la progression la plus remarquée que la commune ait jamais enregistrée.
Afin de faire face à cette croissance démographique, le promoteur anversois Immpact développe le projet "High Park", un chantier de construction de 101 appartements neufs économes en énergie. D'une superficie de 7.028 m², l'ensemble du site à la rue du Bon Pasteur est situé à la limite de Berchem-Sainte-Agathe et Molenbeek-Saint-Jean. Le volet résidentiel se compose de deux complexes de 40 et 61 appartements, 106 places de stationnement en sous-sol et plus de 100 places de stationnement pour vélos.
« La croissance démographique à Bruxelles est un phénomène que nous ne pouvons ignorer. Avec ce projet, nous voulons redynamiser les communes de Molenbeek-Saint-Jean et de Berchem-Sainte-Agathe. C'est un lieu idéal pour ceux qui ne veulent pas renoncer à l'ambiance bruxelloise tout en voulant voir leurs enfants grandir au calme. »
Philippe Janssens, CEO d’Immpact
Un grand parc où flâner
Ce chantier de nouvelle construction prévoit pas moins de 1.700 m² de toitures végétalisées, 1.800 m² d'espaces verts communs et 1.100 m² de jardins privés. C'est son principal atout. High Park est ainsi l'un des projets de nouvelle construction les plus verts et les plus écologiques de Bruxelles. Cerise sur le gâteau, l'aménagement d'un immense parc de six hectares, soit l'équivalent de dix terrains de football, suivra dans la foulée. Quelque 2.000 mètres carrés seront construits par Immpact comme corridor de la grande zone verte située à l'arrière, qui appartient à la municipalité de Berchem-Sainte-Agathe.
« Il faut que les nouvelles familles qui viendront s'installer ici puissent évoluer dans un quartier où il fait bon vivre. La verdure est un facteur extrêmement important dans ce contexte. On a donc décidé de transformer le terrain à l'arrière, qui n'est actuellement pas accessible au public, en parc d'agrément qui mettra la nature à la portée des habitants du quartier et de leurs enfants. Les futurs résidents pourront vivre dans un écrin de verdure, à deux pas du centre-ville. »
Philippe Janssens, CEO d’Immpact
Bruxelles ma belle
Le projet se destine aux populations de Berchem-Sainte-Agathe et de Molenbeek-Saint-Jean, mais aussi à d'autres communes comme Ixelles et Etterbeek. Ce n'est guère surprenant vu la flambée des prix de l'immobilier dans ces communes bruxelloises. L'an dernier, à titre d'exemple, l'achat d'un appartement à Ixelles se négociait en moyenne à 319.184 euros. À Berchem-Sainte-Agathe, en revanche, c'est presque 140.000 euros de moins, soit une moyenne de 181.365 euros. Par rapport à d'autres communes bruxelloises comme Auderghem, Etterbeek ou Saint-Gilles, le logement en périphérie bruxelloise reste manifestement abordable.
À en croire le promoteur immobilier Immpact, les investisseurs tendent aussi à privilégier la périphérie bruxelloise pour son rendement, plus facile à réaliser. De plus, les loyers exorbitants, l'offre excédentaire croissante en centre-ville et l'agitation poussent de nombreux Bruxellois (dont beaucoup d'expatriés) vers la périphérie.
« Parmi les candidats acheteurs intéressés, il y en a beaucoup qui quittent des communes bruxelloises en raison des loyers exorbitants, mais il y a en aussi qui ne veulent pas renoncer à l'ambiance bruxelloise. Nous nous adressons aux jeunes couples qui veulent vivre et travailler à Bruxelles en gardant le contact avec la verdure. Les investisseurs qui veulent encore obtenir du rendement à Bruxelles s'orientent vers la périphérie. Les prix en centre-ville sont tellement élevés qu'il est presque devenu impossible de dégager du rendement, alors qu'un peu plus loin, la situation n'est pas pire, mais c'est meilleur marché. »
Philippe Janssens, CEO d’Immpact
Le prix d'un appartement démarre à 175.000 euros. Le chantier débutera en août 2020. Les plans définitifs du projet de construction neuve écologique seront présentés en détail aux riverains prochainement. La vente de ces appartements ne fait que commencer et, aujourd'hui, déjà 20 pour cent a été vendu. La fin des travaux est prévue pour août 2022.